12 mai 2010. Le Chimborazo, montagne unique en son genre qui culmine à 6 310 mètres, plus haut sommet d'Equateur. Sa force et son respect attire et scotche le regard. Il sort de nul part un sommet enneigé qui est seul à porter fièrement cette vie éternelle.Nous pasons de l'autre côté de la vallée à environs 4 000m d'altitude face à cet énorme édifice naturel bien plus propice à la contemplation que n'importe quelle construction humaine. La route pour Riobamba s'annonce merveilleuse, riche en surprise et ébaillement que réserve la cordière des Andes, d'autant plus par cette journée de ciel bleu où le soleil révèle les moindres détails de chaque sommet.
Je le touche maintenant des yeux, m'enivre de sa neige éternelle, me crame la rétine de ce blanc éclatant et rêve d'expédition au sommet de ce massif pour admirer les Andes équatoriennes dans sa totalité. Je ne veux plus, ne peux plus le quitter des yeux. Nous passons sur l'un des versants, si près, comme si la montagne devenait notre refuge et notre protecteur durant ce voyage. La force morale et spirituelle des hauts sommets est uniquye et ne peut se rencontrer de manière aussi évidente dans les plats pays.
Je voudrais dire au bus de s'arrêter, à mes compagnons de route qu'ils continuent sans moi et m'enfoncer dans le froid aride pour y découvrir tous les secrets. J'irais à la rencontre des lamas qui grillent sous ce soleil de plomb m'en faire des amis de galère et d'aventure.
Sur ce haut plateau à plus de 4 000m nous amorçons la descente vers Riobamba, tournant déjà le dos à la colline d'Ali Baba.
A bientôt Chimborazo !
lundi 17 mai 2010
Le Chimborazo
Publié par
Simon
à
14:57
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