samedi 17 avril 2010

El Panecillo


Dimanche 18 avril, après réflexions nous décidons d'aller en haut du Panecillo, une colline qui offre une vue unique sur Quito et en haut de laquelle se trouve une gigantesque statut. Panecillo signifie « petit pain ». Cette colline a en effet la forme d'une boule de pain comme le « pan de yuca », spécialité équatorienne qui consiste en un pain chaud fourré au fromage fondu.
Nous partons de chez nous en Taxi pour aller directement en haut. Le livre qui nous sert de guide indique que les agressions sont fréquentes et qu'il est donc préférable de monter la colline en Taxi.
El Panecillo se situe au sud de Quito juste après le centre historique. C'est pourquoi après avoir profité de la vue exceptionnelle sur la ville, nous décidons de descendre la colline à pied, oubliant les conseils du guide. Cela vaut le coût même si nous avons vite compris qu'en effet, le reste du quartier n'est pas très accueillant.. Nous descendons par des escaliers tortueux et croisons quelques personnes dont un vieux inoffensif avec un chien un peu nerveux qui manque de me mordre le genou pour finalement se prendre un coup dans la gueule. Tant pis pour lui. Nous arrivons sur une route pavée, toujours sur le flan de la colline (je dis colline mais c'est tout de même plus une petite montagne qu'une colline). Un match de foot a lieu sur un terrain dégueulasse. Un filet délimite le terrain et empêche le ballon de finir sa course dans le vide pour tomber dans le centre historique. Le terrain a la taille de celui d'un terrain de hand, n'est pas droit, a plein de trous et les buts ne sont pas en face l'un de l'autre.
Nous commençons à descendre sur la droite du terrain quand plus haut au loin je vois un équatorien me faire de grands signes. Il me fait comprendre qu'il ne vaut mieux pas pour nous aller par ici et nous indique de rebrousser chemin tout de suite pour prendre une autre route. Nous exécutons. Nous remontons la route et arrivons à sa hauteur. Il nous dit que la-bas c'est dangereux et en guise de signes pour bien se faire comprendre fait un énorme bras d'honneur et se tranche la gorge. Nous préférons lui faire confiance et continuons sur la route qu'il nous indique. Nous voyons alors un mec dormir sur un banc. Il tombe par terre se cognant la tête au sol mais ne réagit pas. Beaucoup d'alcool... Nous arrivons à un carrefour et pas très rassuré, nous étudions les possibilités partons finalement dans la même direction qu'un bus pour arriver un peu plus loin au centre historique.
Celui-ci n'a rien à voir le dimanche avec les autres jours de la semaine. Le dimanche comme on l'entend chez nous existe ici. C'est un jour non travaillé, de détente qui laisse alors place aux animations dans les rues : musique, théâtre, prêche religieuse... Les voitures sont interdites en ville le dimanche. Seuls les taxis et bus circulent. On sent la différence dans l'air, beaucoup moins de pollution. Le centre historique est méconnaissable, une foule occupe les rues et les places. Signe que l'Équateur est un pays relativement bien développé, le dimanche est une institution.
Nous partons à pied jusqu'au centre nouveau et prenons de là un bus jusqu'au quartier de la Floresta, au dessus de Guapulo. Ici, nous tendons le pouce et hop c'est reparti pour un tour de pick-up dans la remorque! En gros, on peut dire qu'ici, il existe trois types de locomotion quand on a pas de voiture énoncé du plus cher au moins cher : le taxi, le bus ou les le pick-ups qui s'arrêtent et t'emmènent gratos!

0 commentaires: