samedi 17 avril 2010

Soirée au quartier "Mariscal"

Vendredi 16 avril, sorti dans le quartier de Mariscal en perspective. Ce quartier en plein centre de Quito est le quartier pour sortir, faire la fête, danser et rencontrer des gens.
Paul, Sonja et Janina nous accompagnent. Nous buvons tout d'abord des mojitos préparés par nos soins à la casa de guapulo, c'est à dire notre appartement. Après s'être repu aisément d'un excellent repas cuisiné par Sonja, à base de viandes faut dire que ça faisait un moment qu'on en avait pas mangé. Autant dire que l'on a sentit les protéines couler dans notre sang telle une perfusion de bonheur! Bon revenons à la soirée.
Nous sortons de chez nous dans l'espoir de trouver un taxi pour se rendre à Mariscal. Il est déjà 22h plus ou moins, il n'y a plus de bus. Sur le bord de la route, nous interpellons non seulement le peu de taxi qui passent mais aussi toutes les voitures. C'est finalement un pick up qui s'arrête et qui accepte que l'on monte à l'arrière dans la remorque ! J'étais fou de bonheur ! Depuis que je suis arrivé à Quito et aie vu que l'on pouvait faire ça ici, je m'étais juré d'essayer de monter à l'arrière au moins une fois lors de ce voyage. Voilà chose faite. Extraordinanire sensation, à l'air libre à l'arrière d'une voiture, donnant la sensation d'être un aventurier arrivant vaillamment en ville ! Mariscal nous voilà ! J'ai vraiment ri et apprécié cette balade.
Nous arrivons à Mariscal et apprécions l'ambiance festive qui règne en maître dans le quartier. La rue est pleine, les bars se multiplient de rue en rue à perte de vue. Nous profitons des rues animées et choisissons finalement un bar où aller danser la salsa. Quelle idée ! Je suis un bien mauvais danseur. Tout le monde ou presque est sur la piste de danse dans le bar ou attend sa chance pour inviter la fille de son choix / ou être invitée. Nous restons à observer les qualités de danseur qu'on les écuatoriens comme la plus part des pays d'Amérique Latine. Puis nous nous lançons à notre tour. Alors que je buvais une gorgée de ma bière, je vois deux grosses quitenas se rapprocher. Je prends mon courage à deux mains et leur demande de danser et m'apprendre quelques pas. Me voilà sur la piste, ridicule mais rien à foutre avec une grosse et vieille quitena ! Haha je n'avais qu'une seule envie : m'éclater de rire. « asi se aprende a bailar » me dit-elle. Je ne sais pas si j'ai réellement appris grâce à elle, mais une chose est sûre, cela m'a donné envie de danser sans honte.
Accoudé au bar, je regarde les gens danser, il n'aura fallu que quelques minutes pour voir Sonja et Janina être invitées par des Quitenos. Paul, adossé au mur, observe et repère une fille qui lui plairaît. Il est un bon danseur, ayant vécu 5 ans à Cuba, il a eu le temps d'apprendre. Quel chaud lapin, on ne dirait pas comme ça il est sérieux, calme mais il ne perd pas le nord !
Nous dansons entre nous, avec des Quitenas, apprécions la musique latine, discutons. Finalement nous rencontrons un couple chilien qui parcourt l'Amérique du Sud de long en large. Il est facile pour eux de circuler de pays en pays. Comme pour nous au sein de l'Union européenne, l'espace Mercosur permet aux sud-américains de voyager sans visa dans chaque pays. Nous discutons de ce que nous faisons à Quito, du monde associatif et humanitaire et découvrons que nous sommes pratiquement voisins. Quelle belle coïncidence !
C'est fou la différence d'accent entre l'Équateur et le Chili. Les chiliens parlent un peu plus vite, mangent les mots mais sont plus tranquillo alors que les équatoriens insistent toujours sur la fin des phrases. C'est peut-être plus facile à comprendre, enfin ça dépend des personnes par exemple les vieux j'ai l"impression qu'ils parlent en portugais!
Chose très surprenante, la fête s'est terminée suite à l'intervention de la police qui telle des soldats de Starship Troopers sont entrés casque de moto sur la tête pour nous signaler de sortir. Nous sortons sous l'escorte aimable de la police de Quito. La pluie tropicale se met à tomber lourdement. Les chiliens ainsi que deux autres équatoriens de Guapulo nous accompagne dans les taxis et nous allons tous ensemble terminer la soirée à la casa.
Merveilleuse soirée comme je les aime où les rencontres fabuleuses promettent de nombreuses soirées et où la pratique de l'espagnol vaut tous les cours universitaires du monde. « Chevere ! » (mot équatorien signifiant « tout va bien »).

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