En arrivant à Mindo je pensais aux quelques vers de Wordsworth : « I wandered lonely as a cloud, that floats on high over vales and hills ». C’est ce qu’elle semble faire, cette ville solitaire, errer au milieu des nuages et de son immense forêt. Seuls les oiseaux ardents semblent vouloir contredire ce vert à l’infini, qui enivre les rares contemplatifs venus oublier les oublis de la ville.
Et on laisse le hamac nous bercer au clair de lune. On observe l’eau de la rivière glisser sur les rochers et apparaît à nos pensées une vieille légende Shuar. Là bas derrière se cache l’entrée de la maison d’Arutam. Frapper son fond avec un bâton, c’est taper à sa porte, quémander sagesse au vieil esprit.
Bientôt les rires viendront avec le rhum et les cartes qui réunissent les hommes…
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